Microsoft l’a annoncé au Mix 2007 : le projet Astoria va révolutionner le Web. Oui, bon, on nous l’a déjà faite cent fois celle-là , alors on va creuser un peu plus le concept…
Pour l’instant, les pages web sont composées d’une partie statique, c’est-à -dire qui ne change pas et dont le code est visible chez l’internaute tel que le webmaster l’a programmé ; et d’une partie dynamique, crée ou ramenée d’ailleurs lorsque l’internaute le veut.
Par exemple, sur ce blog, la façon dont sont agencés les articles ou le design général de la page est plus ou moins statique. Par contre, les articles sont dynamiques : lorsque vous demandez la page, votre navigateur chargera toujours le même design, mais les 10 derniers articles affichés peuvent être différents suivant l’heure de votre requête.
Pour l’instant, cet « ailleurs » où sont stockés les éléments dynamiques (et croyez moi si je vous dis que presque tous les sites que vous visitez en contiennent) est assez contraignant à aller chercher. Il faut avoir quelques bases (rien de bien méchant mais tout de même) ne serait-ce que pour gentiment demander ses données à la machine qui les stocke, et je ne vous parle même pas de les manipuler pour les afficher un peu différement (par exemple si on voulait n’afficher que l’intro des articles).
Le projet Astoria est un projet d’incubation visant à démocratiser ces accès et traitements. Pour l’instant il se définit par la possibilité de requêter ses données directement en HTTP (langage normalement statique qui ne permet donc pas ce genre de prouesse) et de récupérer des données XML (une mise en forme bien connue et facile à adapter et à remodeler). De quoi accéder simplement aux données, et pouvoir les manipuler de manière efficace sans trop se prendre la tête.
Autant dire que la communauté informatique internationale attend avec impatience que Microsoft ou une autre société propose un modèle de ce type et le normalise pour le rendre disponible à tous.