J’ai pris connaissance ce soir du nouveau gouvernement et ainsi de la nouvelle structure politique de notre pays, tout comme des évènements politiques de la journée…
Juppé, c’est un peu comme Polnareff. Tout le monde sait qu’il chante moins bien depuis qu’il est parti en exil, mais il a toujours autant de fans. Et comme il le sait, il conserve tous ses mandats, quitte à ne pas être présent là où on aura besoin de lui.
Une française d’origine maghrébine au gouvernement, c’est bien. Lui donner l’Intérieur ou la Justice pour pas qu’il n’y aie de problèmes dans les banlieues, c’est déjà plus discutable. J’espère qu’il ne s’agit pas de ça.
La première intervention du Premier Ministre sur une chaine privée (TF1), c’est aussi un symbole. Mais est-ce le bon ?
Un président qui le jour de la nomination de son gouvernement prend les dossiers en mains, c’est bien. À ce demander pourquoi aucun président de droite comme de gauche n’avait encore gouverné comme ça. Pourvu que ça mène quelque part, et que ça dure.
On nous avait annoncé la parité parfaite au Conseil des Ministres. Donc 9=7. Formidable.
Une maghrébine au gouvernement, une parité ministérielle, un message d’Ingrid Bétancourt, la reprise en main du dossier EADS… très grosse journée. Choix de communication pour impressionner les français ou pur hasard ?
Limoger l’instigateur de Médecins du Monde par qu’il a rejoint un gouvernement de droite (mais qu’il n’a pas encore commencé à prendre des décisions de droite), c’est un peu comme ces étudiants qui occupent une fac pour lutter contre une proposition qui n’a encore débouché sur aucune loi : qu’ils gardent leurs forces pour le moment où il faudra vraiment lutter contre quelque chose.
Enfin, ma pensée la plus amicale va aux artistes des Guignols et autres humoristes qui vont devoir sacrément bosser pour assimiler les voix de toutes ces ‘nouvelles’ têtes.