Tandis que le débat présidentiel fait rage, de discrètes lois sont votées (suites logiques de la DADVSI) pour réduire à peau de chagrin la liberté d’entreprendre des entreprises informatiques françaises. Ces lois convergent vers le suivi des activités des internautes et la protection des données.
Or on apprend ce matin dans Les Echos qu’un rapport commandé par le ministère de la Culture et consacré au téléchargement sur Internet ridiculise cette solution.
En effet, ce rapport explique que la répression du piratage est quasi impossible d’un point de vue technique et juridique. Il propose au contraire « d’encourager » les offres de téléchargement légales et de supprimer les logiciels de protection (comme les DRM). De plus, le rapport insiste sur l’importance de la prévention.
Concrètement, cela voudrait dire que le gouvernement devrais mieux aider les PME comme les grands groupes à démocratiser leurs plateformes de vente en ligne pour qu’elles deviennent moins chères et plus accessibles, plutôt que de chercher à poursuivre les internautes qui se procureraient leurs médias autrement que par ces plateformes.
J’adhère.