Je trouve Skype génial. Sérieusement, je suis un utilisateur assez satisfait. Mais quand les responsables du logiciel rejettent la faute de leur gros plantage de 72h il y a deux jours sur Windows Update… j’esquisse un sourire qui s’efface rapidement.
En effet, c’est très sérieusement que Skype annonce sur son blog ne jamais avoir prévu qu’autant de millions d’ordinateurs redémarrent et se connectent à nouveau au service en même temps. Cela montre deux choses.
D’abord que Skype est loin d’être le ‘gros’ qu’on pense. Il a en effet suffi d’un imprévu pour que le service déchante (ce qui est problématique pour une application très utilisée en milieu professionnel).
La seconde, c’est que tous les services Web qui veulent croître sur leur marché se doivent de supporter les barrières à l’entrée imposées par l’existant (ici Windows Update qui s’exécute sur un grand nombre de machines). C’est une dure loi économique que vient d’apprendre Skype dans la douleur…