J’ai eu l’occasion de passer mes journées de la semaine dernière aux côtés de Julien Henry, bassiste du groupe Nameless, et il a eu la gentillesse de me faire découvrir avec humilité et retenue le Brit Rock pourtant énergique et riche qu’il joue sur scène.
J’ai commencé par écouter d’une oreille distraite puis en rentrant le soir chez moi et même en joggant. En fait, je dois l’avouer, je suis devenu accro à Genetically Modified dont le plus grand tort est de ne pas encore être achetable à la Fnac (j’ai bien essayé Deezer, mais il traite un seul mp3 depuis dix jours… ).
Attention, je ne dis pas que j’aime chacun des titres de l’album. Pour être parfaitement honnête, j’apprécie énormément les morceaux Genetically Modified, Fake It et Periplus. Ils sont de fabuleuses introductions aux morceaux suivants Lost in crazy day et My better side.
Après un sympathique Interlude, l’album reprend sur des titres à mon sens moins originaux (Different life ages et Season’s madness) et se pose plusieurs minutes sur une chanson calme (un peu trop à mon goût) : Confession. Alors que j’étais déçu d’avoir atteint la fin de l’album, j’ai heureusement découvert After All qui m’a à nouveau renvoyé au tapis pour mieux me relever avec son Bonus qui se livrera aux plus patients.
Dire que la musique de Nameless me rappelle parfois Franz Fernidand, Lenny Kravitz, Eagle-Eye Cherry serait faux, car ce serait assimiler la musique du groupe à un patchwork d’imitations plutôt qu’à une vraie création. À l’inverse, il émane de Genetically Modified une réelle identité qui, je l’espère pour eux, partagera avec les trois références sus-citées une certaine intemporalité.