Pour tout esprit normalement constitué ces trois mots n’ont rien à faire ensemble. À la limite, les deux extrêmes s’entrechoquent-ils assez souvent mais celui du milieu y est rarement pour grand-chose.
Ma grand-mère avait organisé hier soir un diner avec mes cousins, oncle et tante. Ce qui m’a surpris est la facilité avec laquelle le langage informatique est entré dans le langage courant. Nous avons bien sûr parlé du Vélib mais la conversation a glissé de manière naturelle vers Facebook à un moment du repas pour ensuite s’en éloigner, avant d’y revenir. Le concept de réseaux social semblaient émergés de manière naturelle et ma cousine s’est même lancée dans une explication claire et compréhensible qui a semblé satisfaire ma grand-mère pour qui Internet ne signifie rien si ce n’est que le temps passe décidement bien vite.
A la pause-cigarette du pallier, ma cousine et son ami m’ont demandé ce que je faisais dans la vie. J’ai expliqué. J’ai parlé de puissance de calcul, de serveurs, de calculs statistiques et de logiciels d’aide à la décision. Ils ont tout compris et ont posé des questions intelligentes, en rapport avec le sujet. J’étais sur le cul.
Tout le monde semblait avoir acquis le vocabulaire nécessaire à la compréhension des évolutions du réseau des réseaux et de l’informatique de communication en général. Si la veille est moins importante pour eux que pour moi, leurs connaissances générales sur les évolutions du Web ou des métiers informatiques sont suffisantes pour les comprendre et se les approprier. C’est une évolution de mentalité majeure dont Facebook semble en être un des catalyseurs par sa capacité à lier les personnes entre elles.
Maman, si tu veux être à la mode, il va falloir quitter Vacheland. Facebook te tend les bras.