Il a commencé petit, tout petit. Et il s’est déchainé tout nu pendant des semaines sur M6 tous les matins. Michael Youn a réussi en quelques mois de Morning Live à décrocher suffisamment de contacts pour financer un premier délire : Alphonse Brown. Succès immédiat et récidive avec les Bratisla Boys. Quelques mois plus tard, il revient en ‘Connard’ puis s’égare un peu en interprétant Iznogoud. L’année dernière, il revient avec Fatal Bazooka.
Michael Youn nous avait donc servi le Funk, la Dance marginale, le rock Poilant et le Rap boulé. Piochant dans les registres qu’il n’a pas encore exploité, il nous revient en pouffe de 16 ans avec PAMM (Parle à ma main). Futur hit ? Pas impossible. En tout cas on n’a pas fini de voir les gamines nous répondre la main en avant… tsss….
Reste encore à taper dans d’autres registres méconnus : j’attends donc vers 2008 "Michael Youn crooner de jazz" puis vers 2010 "Michael Youn chanteuse gothique", en 2011 "Michael Youn et les danses afros", en 2012 "Michael Youn gueule du Hard Metal" et en 2013 "Michael Youn réinvente la danse des canards".
J’avoue que je suis admiratif devant la manière dont Michael Youn gère sa carrière. On pourrait penser que c’est facile de faire le con mais la preuve est que depuis 6 ou 7 ans, c’est lui qui le fait le mieux.