_Un représentant d’un syndicat de cheminots sur France2, le 19 octobre :
_"Poser un nouveau préavis lundi ? Non… et puis bon, si on calcule avec les délais de préavis, ça nous mène à Dimanche. Ça servirait à rien une grève le dimanche, ça gêne personne."
5 minutes plus tard, un autre, iTele :
"…certains parmi nous voudraient qu’on reprenne, ou alors qu’on fasse la grève autrement… pour les usagers, vous voyez. Mais c’est pas comme ça que ça marche : on veut un dialogue, on l’obtiendras par la force s’il le faut!"
Toujours lui :
"Si ça se prolonge, c’est aussi un peu parce qu’un réseau de cet taille on peut pas le remettre en route comme ça, en claquant des doigts. Mais pour nous c’est plutôt une bonne chose : ça rajoute de la pression, on continue à nous entendre."
…
Mon père, il y a quelques jours :
"En dehors de toute considération politique sur les raisons pour lesquelles il faudrait ou non faire ça, le gouvernement s’y prend mal. Quand tu veux faire une piqûre à un enfant tu lui dis que ça va aller, que ça va passer vite, qu’il sentira rien et qu’après ça sera génial. Il a besoin de rêver pour accepter. Là, on voudrait faire une piqûre aux cheminots et on commence par leur dire que ça va faire mal. Forcément, ils commencent par courir en sens inverse."