À la rentrée, les sacs n’étaient pas chargés de décorations pré-inscrites. Ils étaient plus ou moins unis et c’est nous qui en faisions des ramassis de mauvais-goût, avec du temps, de la patience, du blanco et des feutres.
À la rentrée, l’agenda Oxbow avec le kite-surfeur en pleine action, c’était classe. Mais le lendemain de la rentrée on se rendait compte qu’on avait tous le même. C’était moins classe.
À la rentrée, on achetait une trousse foncée pour pouvoir écrire dessus avec le blanco.
À la rentrée, les bons élèves avaient un agenda QuoVadis.
À la rentrée, les correcteurs en rouleau étaient le summum du luxe. Ils étaient nouveaux et chers.
À la rentrée, ça sentait le plastique des couvre-livres réalisés par les parents en hurlant le week-end précédent.