1. Trouver des coupables et les rabaisser
Les responsables sont connus ; les coupables aussi. Un public composé en grande partie de jeunes Français issus de l’immigration maghrébine, qui voient là l’occasion de se défouler. La culture de l’excuse conduit Marie-George Buffet et quelques rares politiques à leur trouver de bonnes raisons (ratés de l’intégration, misère des banlieues…). Celles-ci sont irrecevables. La haine, le désespoir et la rancœur sont bien moins les mobiles de ces comportements que le plaisir de jouir de sa propre bêtise.
2. Empêcher les symptômes du malaise de s’exprimer
A l’Assemblée nationale, elle [Roselyne Bachelot] a ajouté qu’il ne devait plus y avoir « de matches amicaux avec les pays responsables, avec les pays concernés, pendant une période » à déterminer avec la FFF
3. Déporter le problème là où il se verra moins
François Fillon avait donné le ton dès hier matin : « Il aurait fallu arrêter le match », gronde le Premier ministre. Dans la foulée, son secrétaire d’État aux Sports, Bernard Laporte, allait plus loin, recommandant de ne plus disputer à Paris de matchs avec les ex-colonies du Maghreb. Sa proposition ? Les jouer « chez eux ou alors en province ».
Toutes mes félicitations au gouvernement pour ces décisions courageuses qui prennent le problème à bras le corps. Avec ça, on va avancer, c’est sûr…