Gros ras-le-bol et article très personnel (j’aurais prévenu). C’est fini, j’en ai marre. On va trouver autre chose et se casser. 940 € par moi de loyer pour 37m², des murs moisis et maintenant des fuites. Trop, c’est trop.
Vous allez voir, c’est vraiment croustillant. Surtout si vous avez quelques petits problèmes chez vous, ça vous fera relativiser.
Quand les** moisissures** ont commencé à envahir le mur en octobre, j’ai pris sur moi. J’ai appelé gentiment, j’ai cherché une solution.
Quand on m’a gentiment dit que c’était mon problème, j’ai pris sur moi. J’ai appelé l’assurance, j’ai envoyé une tripotée de lettres avec AR. L’assurance qui m’a aidé en remuant un peu l’agence qui a fait semblant d’agir en envoyant deux personnes constater début décembre.
Quand l’agence m’a dit qu’elle allait s’en prendre au syndic pour des problèmes de fuites côté cuisine (alors que j’ai également des moisissures côté chambre), j’ai pris sur moi. Je me suis dit que ça allait s’arranger, que c’était en bonne voie.
Quand rien se s’est passé après, j’ai pris sur moi. Comme personne ne venait réparer mon chauffage, j’ai sorti mes outils et j’ai appliqué le système D. J’ai encore une fois appelé. Il ne s’est encore une fois rien passé.
Quand le concierge, « expert technique » envoyé par le propriétaire, m’a proposé de faire des trous dans les fenêtres pour améliorer la circulation de l’air, je n’ai rien dit. Après tout, cela pouvait-il être pire ?
Oui, ça peut être pire. Depuis hier soir, j’ai une fuite de canalisation. De l’eau coule chez le voisin d’en dessous. J’ai contacté l’agence à midi, qui m’a fait rappelé par un plombier à midi. Il m’a proposé d’intervenir lundi matin…
J’ai rappelé l’agence. En substance, ça a donné ça :
- On vous a envoyé quelqu’un prêt à intervenir immédiatement.
— Oui mais j’étais au travail, je n’étais pas chez moi.
— Il était disponible tout l’après-midi.
— Non, je l’ai eu au téléphone, ce n’était pas le cas, il avait deux créneaux de dispo assez serrés. De toutes façons, je travaille. J’ai coupé l’arrivée d’eau en partant, ça ne craint rien, mais il faut intervenir.
— On peut rien faire de plus.
— Personne ne peut intervenir demain ?
— Non, les interventions le week-end, le propriétaire est contre. C’est trop cher.
— Et si on a une canalisation qui explose ce soir, on fait comment ?
— Vous coupez l’eau et vous attendez lundi.
— Mais je travaille aussi lundi !
— Et bien vous laissez vos clés à quelqu’un.
— Mais je n’ai aucune obligation de donner mes clés à quelqu’un que je ne connais pas. Sans parler de l’assurance ou du vol. Vous n’allez pas m’obliger à prendre un jour de congé quand même ? Et je ne vais pas vivre sans eau…
— Non monsieur, nous ne pouvons pas vous obliger à être présent. Mais dans ce cas-là vous vous débrouillez avec le voisin. Ce n’est pas le problème du propriétaire.
— Vous savez que je ne suis pas plombier. J’ai vu une fuite mais il y en a peut-être une autre. Si ça se trouve, ça continue à couler chez le voisin, je n’en sais rien moi…
— Et bien tant pis, on ne peut rien faire de plus. **Vous n’avez qu’à mettre une petite serpillière, ça fera l’affaire.
** > Donc en résumé, l’agence me demande de vivre sans eau, dans un appartement rempli de moisissure, et en mettant une serpillère pour compenser les fuites d’eau. Quand le voisin du dessous aura collé un procès au proprio, on verra la tête qu’ils feront.
**En attendant, moi, je cherche un autre appart. **