Les industries culturelles ont peur de la numérisation des médias. Elles font tout aujourd’hui pour favoriser une économie de la rareté qui n’a plus lieu d’exister à l’ère du Peer to Peer.
Dans cette lutte sans merci du consommateur contre les industries culturelles, le monde de l’édition papier fait figure de nouvel acteur. Alors que le piratage des données musicales est devenu un lieu commun (sérieusement, vous pensez vraiment que ces millions d’acheteurs d’iPod/iPhone les remplissent de musique achetée sur iTunes ?) favorisé par l’essor des appareils de lecture nomades, la consultation de livres piratés et embarqués sur les nouvelles machines du type Kindle augure une nouvelle ère : celle du piratage des œuvres rédactionnelles.
Et côté offre légale, quasiment rien.
Si le gouvernement veut ouvrir un chantier d’offre légale précurseur (pas comme avec la musique ou la vidéo), il ferait mieux de s’y mettre dès aujourd’hui.