Alors que s’entament les discussions autour d’Hadopi 2 à l’Assemblée Nationale, on commence à peine à le sentir : le sujet n’est pas prêt d’être consensuel. Mais entre l’explosion des affects et les déchirements politiques au sein de l’opposition comme au sein de la majorité, j’ai l’impression que la saga Hadopi arrive à point pour rappeler aux politiques qu’ils sont élus par le peuple, et que le peuple n’est pas très content de la situation actuelle.
On apprend aujourd’hui (même si on s’en doutait fortement depuis le dépôts des amendements ironiques de l’opposition) que les débats reprendront à la rentrée. Et entre la crise, la grippe A, et les habituels mécontents de septembre, ça va être très chaud pour le gouvernement. J’espère que Michèle Alliot-Marie et Frédéric Mitterand ont mis leurs crampons, sinon ils risquent bien de se faire souffler.