Imaginez que, par hasard où sur appel d’un ancien footballeur vendeur de rasoirs jetables, nous soyons des millions à nous déplacer un beau jour de décembre pour retirer nos fonds des banques dans lesquelles nous les avons placé.
Dès le lendemain, de nombreuses banques feraient faillite, dévastées par le départ de ces fonds qu’elles n’ont pas (les accords de Bâle n’obligent les banques à ne disposer de liquidités que jusqu’à un certain ratio). S’en suivrait un tarissement des crédits (les banques n’ayant plus le droit de prêter par ces mêmes obligations de ratio de fonds propres), donc de la consommation, une augmentation du chômage.
Vous croyez à un mauvais scénario, que tout cela est impossible. Et pourtant… c’est déjà arrivé. Heureusement, il est fort peu probable que cela réussisse et pour cause : les liquidités en question ne sont pas disponibles car probablement même pas imprimées. Une très grande partie de notre capital est virtuel. La révolution attendra.