Quand on a une base de 36 millions de contacts, évidemment, on est premiers sur les datas : on est premiers sur le traitement, premiers sur l’enrichissement, premiers pour la mise à jour des fichiers et nous disposons également d’une base d’adresses qui est incomparable, qu’il s’agisse d’adresses physiques, de SMS ou d’emails.
Google dirait cela, nous serions interloqués. La NSA le dirait, nous serions choqués. Tout va bien, il ne s’agit que d’Adèle Albano, directice générale adjointe du Courrier à La Poste.
D’après Gartner, 64 % des organisations dans le monde ont investi dans le Big Data ou ont prévu de le faire. Quand on voit la façon dont la CNIL échoue sur ses dossiers les plus critiques, il y a de quoi s’inquiéter sur sa capacité à protéger les citoyens d’abus concernant ces données (dont je n’accuse pas du tout La Poste, qui fait sûrement très bien son travail de protection).