Réveil douloureux.
Je m’endors sur le canapé en préparant les biberons.
Oui mon lapin, on va mettre Oui-Oui.
Ou pas. C’est les vacances, donc ils ont changé la programmation. Et de toutes façons, impossible de mettre la main sur la télécommande.
Le petit plat du bébé, sorti du congélateur hier soir, a inondé le frigo pendant la nuit en décongelant.
Pendant que je nettoie, le petit sort de son tapis en deux secondes, s’approche du tancarville, tire dessus, et le fait tomber sur son grand frère qui n’avait rien demandé.
Au moment de partir, je me rends compte que la poussette double est dans le coffre de la voiture, avec ma femme, à 15km de la maison. Tant pis, le grand marchera alors, pourvu qu’il ne pleuve pas.
Tiens, et si on passait par là ?
Raté, c’était une mauvaise idée. Ça nous rallonge de 10 minutes. Il se met à pleuvoir.
Nous arrivons trempés. Le Nounou est en pleine logorrhée, me parle de son futur voyage et de ses visas. Impossible de l’arrêter.
J’en rate mon bus. Le prochain est dans 20 minutes, et je n’ai toujours pas de parapluie.
La journée commence bien.