Je n’ai pas grand-chose de drôle à partager, aujourd’hui. Je voudrais juste me souvenir de ce week-end où, les garçons, vous avez été plus complices que jamais. Parfois à nos dépends, mais toujours ensemble.
Je voudrais me souvenir que votre mère vous a retrouvé en train de vous faire des câlins et qu’ensuite, vous avez voulu être côte-à-côte pour la sieste (que vous n’avez pas faite parce que vous étiez trop occupés à vous faire des petits chatouilles en souriant). Je voudrais me souvenir de vos jeux de super-héros où vous seuls semblez savoir qui sont les méchants, de vos discussions où nous ne comprenons rien et de vos sourires coquins qui, en général pour nous, sont mauvais signe.
Je me souviendrai de ce lundi matin où toi, mon aîné, tu m’as demandé si tu pouvais emmener ton frère à l’école pour le montrer à ta maitresse et tes copains. Quand je t’ai demandé ce que tu allais leur dire pour justifier qu’il t’accompagne aujourd’hui, tu m’as simplement répondu :
Parce que je l’aime !