D’habitude, je cite. Je prends mon paragraphe préféré et je l’extrais, comme pour me l’approprier. Là, le paragraphe que je veux citer est trop long, il couvre tout l’article. Il résume bien le deuil que je fais du processus électoral, le dégoût que j’éprouve en les entendant déclarer leur candidature sur la route qui les emmène chez le juge.
Je n’arrive plus à y croire, alors je me concentre sur mon quotidien : essayer d’être meilleur, plus humain, une chose à la fois. Rendre service, être aimable, essayer de prendre la vie avec le sourire pour en mettre un peu dans la vie des autres.
« Le burn-out français et nos résignations », sur le clairon de Marion et Vinvin