Mon fils voulait choisir lui-même un programme à regarder. J’ai ouvert Netflix et l’ai surveillé tandis qu’il regardait les vignettes.
— Ils sont contents ces bonhommes.
— Ce ne sont pas des bonhommes, ce sont des japonais. Ce sont des vrais gens, tu sais.
— Je peux regarder ce film ?
— Oui, d’accord.
Ça fait donc quinze minutes qu’il regarde, fasciné, une fiction sur les ateliers de confection… en japonais sans sous-titres 1. Il ne comprends pas ce que les personnages disent, mais ça n’a pas l’air de le déranger. Véritable éponge, il interprête les émotions, parfois à voix haute. Et puis soudain…
Papa, c’est bien ce film. Elle a l’air tout le temps contente, la dame ponaise !
-
Netflix en propose mais comme il ne sait pas lire, ça le gêne. ↩