Je joue à The Witcher, un jeu médiéval-fantastique. On y trouve des éléments de fiction mais aussi une dépiction de la vie médiévale, du moins l’image qu’on s’en sont fait les développeurs1.
J’adore comme mon petit koala est capable de ne pas questionner la fiction mais part dans une colère saine à d’autres moments…
– Et ça, c’est un monstre qui collection des cuillères ?
– Oui. Mais c’était une femme, avant.
– Ah, ok.
– Je l’aide à redevenir humaine en levant la malediction jetée sur elle.
– C’est bien, ça. Ah, regarde, elle veut te donner un trésor maintenant !
– Oui, apparemment son père avait mis de l’argent de côté pour sa dot mais comme je l’ai sauvée, c’est pour moi.
– Sa quoi ?
– Sa dot, de l’argent que les parents d’une femme donnaient à son futur mari pour qu’il accepte de l’épouser et qu’elle quitte la maison. Parce qu’une fille ça coûtait cher à nourrir donc il fallait convaincre le futur époux…
– Ah d’acc… ATTENDS, QUOI ⁈ MAIS C’EST ABUSÉ, C’EST UNE FEMME, PAS UN OBJET. NON MAIS ILS SONT FOUS LES GENS !
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Pour une analyse de la rigueur historique, je vous recommande l’épisode de Montaigne in Game dédié à The Witcher III: Wild Hunt. ↩