Le principe de la relance par la demande, façon Keynes, c’est une solution parmi d’autres à une situation économique défavorable où l’État verse de l’argent sous diverses formes aux familles (comme, par exemple, la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu, l’augmentation des allocations familiales, une meilleure indemnisation du chômage pour les jeunes et les personnes en CDD…) qui le dépensent et relancent l’activité des entreprises qui à leur tour enrichissent les familles et créant des emplois et en augmentant les rémunérations de leurs salariés. Normalement, comme l’économie est relancée, les entreprises paient davantage d’impôts et l’État se rembourse.
Évidemment, tout ça ne marche que dans un monde en circuit fermé. Si l’État vous verse 500 euros et que vous achetez des produits étrangers, ça ne marche plus. L’État a donc tout intérêt à rendre les entreprises locales compétitives en allégeant, par exemple, les taxes qu’elles reversent, notamment celles qui sont relatives à la production.
Cela sera-t-il suffisant pour que les entreprises productives françaises deviennent compétitives ? J’ai un vrai doute. Et quand je vois la tête de notre déficit commercial, j’ai envie de dire que c’est loin d’être gagné…