Honte, scandale, malheur : Martine Aubry, fille de Jacques Delors, serait arrivée au pouvoir en faisant jouer ses relations et l’influence de son père !
Jugez plutôt son parcours, et vous comprendrez :
- 1972, 22 ans : elle obtient sa licence de sciences économiques, ainsi que des diplômes de l’Institut des sciences sociales du travail et de de l’Institut d’études politiques de Paris. C’est en fait Jacques qui secrètement étudie à sa place et passe les examens. Quand cela n’est pas possible, il influence les examinateurs en leur expliquant que tout refus d’attribution de diplôme à sa fille pourrait être sanctionné par un procès pour discrimination sexuelle. L’arguement fait mouche, Martinette obtient toutes ses U.V.
- 1975, 25 ans : elle finit l’ENA et acquiert un poste d’administratrice civile au Ministère du Travail et des Affaires sociales. L’ENA est une institution de piètre qualité. Mamine n’assiste pas vraiment aux cours, ou alors elle y dort, comme l’attestent d’anciens camarades se souvenant de ses bruyants ronflements. Évidemment, Jacques la remplace au Ministère du Travail, Martine n’ayant aucune compétence pour le poste. Il y tissera des relations importantes qui justifieront sa nomination comme ministre des Finances en 1981.
- 1978, 28 ans : elle devient professeur à l’ENA. En réalité, Mâtine, qui ne sait pas quoi faire de ses journées depuis 3 ans, vit littéralement dans les locaux de son ancien établissement d’éducation. Par pitié, le doyen demande sa titularisation et Tartine commence alors à former la classe politique naissante, son absence de compétence se reflétant sur plusieurs générations d’énarques.
Comme vous pouvez le voir, il n’y a pas qu’à l’UMP que de jeunes premiers sans expérience et sans diplôme supérieur finissent par occuper des postes où ils ont soi-disant une légitimité par qu’ils ont été élus à des élection où ils n’ont pour seul mérite que celui d’avoir un père qui a demandé à ce qu’ils soient présentés comme uniques candidats de leur parti. Et je suis ravi de voir que je ne suis pas le seul à le penser !
Adrien Therio disait : « si tous les parents choisissaient les noms de leurs enfants avec soin, le monde en serait changé. Un nom, c’est la moitié de la personnalité. » Il avait oublié de préciser que c’était aussi, dans certains milieux, 90 % du salaire.
P.S. : Authueil nous fait part d’un réel népotisme socialiste, soulignant un cas parmi d’autres de nomination d’un fils-à-papa. Dommage que Frederic Lefebvre n’ait pas été au courant avant, ça lui aurait évité de dire une grosse bêtise.